Les tentatives de fraude dont sont victimes les entreprises ne sont pas une nouveauté. Mais depuis la crise du Covid-19, une nouvelle vague d’attaques s’est déclenchée, en raison notamment du bouleversement soudain des processus de travail. Il en va ainsi notamment de la fraude au président, le développement du télétravail favorisant ce type d’escroquerie. Va t-on alors vers une massification des fraudes ?
Fort heureusement, celles-ci ne sont pas une fatalité. Face aux nouveaux défis posés par la crise sanitaire, il existe des solutions pour améliorer la résilience des entreprises, et plus particulièrement des Directions financières.
Le Covid-19 et les Directions financières
La crise du Covid-19 a probablement mis en difficulté vos Directions financières. En effet, du jour au lendemain, votre entreprise est passée d’un fonctionnement normal avec des processus bien établis, à une activité bouleversée et remplie de nouveaux challenges à relever. Si cette incertitude a pu faire naître une certaine créativité, elle n’a pas eu que des avantages. En effet, l’ensemble des processus ont été digitalisés, et les équipes ont été éparpillées en raison du recours massif au télétravail. Votre Direction financière a donc dû décupler sa vigilance, les risques de fraude étant élevés.
Face à ces nouveaux défis, la résilience des Directions Financières ne s’improvise pas.
En période d’incertitude économique, votre Direction financière a un rôle crucial à jouer, non seulement pour assurer la pérennité de l’entreprise, mais aussi pour préparer le retour à la normale.
Les différents défis à relever pour les DAF
Les nouveaux modes d’organisation du travail causés ont engendré, nous l’avons vu, de nouveaux défis à relever pour les Directions financières. Quels sont-ils ?
- La gestion des flux de trésorerie : il s’agit sans doute du défi le plus important. Au plus fort de la crise, de nombreuses entreprises ont dû lutter pour rester solvables. Ce manque de résilience économique nécessite désormais des décisions stratégiques qui permettront à l’entreprise de rester viable sur le long terme.
- L’investissement dans la chaîne d’approvisionnement : plus question d’optimiser les coûts sur ce poste particulier. Pour préparer la reprise d’une activité normale, les entreprises doivent augmenter leurs dépenses afin d’assurer la solidité des chaînes d’approvisionnement.
- La collaboration étroite avec les ressources humaines : il est important que les Directions financières collaborent étroitement avec les RH. Pourquoi ? Pour une raison simple : ensemble, ils sont en effet capables d’identifier (notamment grâce aux données de l’entreprise), quelles ressources et compétences sont requises à l’instant T, mais aussi de planifier les besoins futurs de l’entreprise.
- L’attention portée aux clients : pour les entreprises, la gestion de l’expérience client est un excellent moyen de se distinguer de la concurrence. En effet, prendre en compte les besoins de ses clients permet de montrer que l’entreprise est un partenaire de confiance, y compris dans les périodes d’incertitude. Il s’agit là d’un enjeu tant économique que réputationnel.
Digitalisation : risque ou opportunité ?
Jamais les processus de digitalisation finance n’auront été aussi rapidement mis en place que pendant la crise sanitaire. Alors, est-ce un risque ou une opportunité pour les entreprises ? A cette question, il importe d’apporter une réponse nuancée.
En effet, la digitalisation a permis de nombreux gains de temps et d’efficacité. Elle a également permis d’assouplir les relations interpersonnelles, grâce aux logiciels et outils 100% digitaux qui offrent de nouvelles possibilités de communication saine. Mais elle a également des inconvénients : tout d’abord, les risques de fraude (interne comme externe) sont plus importants lorsque l’ensemble des processus de l’entreprise sont digitalisés. On l’a vu avec l’explosion des fraudes au président pendant la crise du Covid-19, par exemple. Ensuite, elle nécessite la mise en place d’un processus cadré de gestion des risques, tant au niveau interne (pour faire remonter les risques) qu’au niveau externe (pour mailler la relation fournisseur).
Plus que jamais, les dirigeants et les décideurs doivent connaître leurs partenaires commerciaux. En effet, si les fraudeurs disposent de moyens très performants pour passer à l’attaque, les entreprises doivent se battre à armes égales.
Comment améliorer la résilience des DAF face à la fraude ?
Face à ce constat, les DAF ont une carte à jouer pour relever les nouveaux défis posés par la crise sanitaire et l’avènement des nouveaux processus de travail.
Tout d’abord, ceux-ci doivent s’informer sur les différents types de fraudes qui existent : fraude au faux président, fraude au faux fournisseur, phising, fraude interne…
Ils doivent ensuite établir une cartographie des risques, et renforcer la sécurité de leurs procédures internes. Enfin, des solutions digitales visant à identifier et analyser les risques liés aux fournisseurs peuvent être déployées. Trustpair permet de vérifier et de sécuriser l’ensemble des paiements tiers. L’association de la vérification humaine et de la technologie offre alors un bouclier imperméable aux tentatives de fraudes.
C’est ainsi, en mettant en place une variété de mesures et en renforçant la vigilance collective, que la résilience des DAF face aux nouveaux défis de l’entreprise et à l’augmentation des risques de fraudes, pourra se développer pleinement.
POINT À RETENIR :
- Depuis la crise sanitaire du COVID-19, les cyberattaques ne font qu’augmenter.
- Les Directions financières ont dû relever de nouveaux défis : gestion des flux de trésorerie, investissement dans la chaine d’approvisionnement, collaboration avec les ressources humaines, attention portée aux clients.
- La digitalisation permet de nombreuses opportunités, mais c’est aussi un risque pour les entreprises : risque de fraude externe et interne.
- Pour contrer les tentatives de fraudes, Trustpair est la solution adaptée.