La présence du numérique dans l’environnement de travail se renforce constamment. C’est d’autant plus le cas depuis l’arrivée de la COVID-19 et la démocratisation du télétravail. Mais cette numérisation accrue apporte son lot de problématiques : les tentatives de fraudes se renforcent. Selon l’étude Euler-Hermes, 1 entreprise sur 4 a été victime de fraude avérée en 2021.
Dans ce contexte, un modèle apporte la sécurité dont les entreprises ont besoin : le Zero Trust. Comment fonctionne-t-il et comment permet-il de protéger efficacement son entreprise face aux menaces ?
Zero Trust : de quoi parle t-on ?
Plus qu’une solution, un concept d’entreprise
Le Zero Trust repose sur un concept créé en 2004 par le Jericho Forum, un groupe de travail regroupant des responsables de sécurité d’information. Cependant, c’est John Kindervag, analyste chez Forrester à l’époque, qui crée en 2010 le terme de “Zero Trust”.
L’idée est simple : éliminer le concept de confiance. Le Zero Trust met fin à la division “interne” et “externe” : puisqu’une adresse email ou un login d’entreprise peuvent facilement être usurpés, l’accès à chaque ressource repose sur une identification et une authentification des utilisateurs.
Le Zero Trust n’est pas une technologie ou une solution : c’est une architecture dédiée au renforcement de la sécurité d’accès aux ressources et aux services. L’objectif est de rendre l’entreprise moins vulnérable en la libérant du modèle traditionnel : l’identité de l’utilisateur est systématiquement vérifiée et les procédures et les technologies sont sécurisées.
Le Zero Trust, un système de protection performant
Ce modèle permet de prévenir toutes les compromissions de données et de protéger les environnements numériques de l’entreprise. Il s’appuie sur 4 piliers :
- La segmentation du réseau, c’est-à-dire la division des services numériques en secteurs à surveiller, pour isoler les zones à risques.
- La prévention des mouvements latéraux détecte les activités inhabituelles ou suspectes entre les zones ainsi définies pour renforcer la protection des secteurs à risque.
- La prévention des menaces sur la couche L7 protège la zone la plus sensible du réseau : la couche L7 ou couche applicative, par laquelle les utilisateurs interagissent avec le réseau numérique de l’entreprise. C’est elle qui est le plus souvent visée par les attaques des fraudeurs.
- Le contrôle granulaire des accès utilisateur : l’accès est limité et l’identité de chaque utilisateur connecté est vérifiée.
L’architecture Zero Trust donne à l’entreprise une visibilité approfondie sur l’activité et sur les interdépendances entre les utilisateurs, les appareils, les réseaux, les applications et les données. Les passerelles de segmentation surveillent le trafic et bloquent les menaces lorsqu’elles sont détectées.
Le principe Zero Trust
Dans ce modèle, le mot d’ordre est « ne jamais faire confiance, toujours vérifier » :
- Tout réseau est par défaut considéré comme hostile
- Des menaces internes et externes sont présentes à tout moment sur le réseau
- La position d’un utilisateur du réseau (par exemple, à l’intérieur d’un réseau) ne peut pas être un gage de confiance absolue
- Chaque flux d’appareil, d’utilisateur et de réseau doit être authentifié et autorisé
- Les règles doivent être dynamiques et calculées à partir du plus grand nombre de données possible
L’authentification est au cœur de ce système : elle repose sur des contrôles biométriques, mais aussi sur des périphériques implémentés dans le réseau et sur des politiques dynamiques. Le contexte de connexion et la géolocalisation des utilisateurs sont surveillés et les accès sont rigoureusement encadrés.
L’apport du Zero Trust pour votre entreprise
Directions financières : pourquoi choisir Zero trust ?
Ce modèle sécurise les mouvements du réseau sur le site de l’entreprise mais également depuis les lieux de télétravail. Il permet de :
- Se protéger des tentatives d’usurpation d’identité
- Vérifier que les utilisateurs appartiennent bien à l’entreprise
- S’assurer que les utilisateurs ont effectivement besoin des ressources utilisées, en fonction de leur poste
- Sécuriser les transactions, vérifier l’autorisation et s’assurer d’être en relation avec le bon interlocuteur (client, fournisseur, banque…)
- Sécurisé les données
En 2020, l’étude menée par Gigamon sur 500 décideurs informatiques a révélé que les entreprises mettent en place ce modèle à 54% pour réduire les risques réseau, à 51% pour protéger les données et faciliter la gestion et à 49% pour réduire le risque de compromission d’un employé.
Trustpair : la solution pour protéger efficacement votre entreprise
Le modèle Zero Trust se démocratise : de nombreuses entreprises y ont désormais recours pour sécuriser leur données. Pour renforcer la cybersécurité de votre Direction financière et sécuriser fortement vos transactions, Trustpair met ses solutions expertes au service de ce modèle pour renforcer la protection de l’entreprise.
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POINT À RETENIR :
- Le Zero Trust met fin à la division « interne » et « externe » : il élimine le concept de confiance
- C’est une architecture dédiée au renforcement de la sécurité d’accès aux ressources et aux services
- Le modèle s’appuie sur 4 piliers : segmentation du réseau, prévention des mouvements latéraux, prévention des menaces sur la couche L7, contrôle granulaire des accès utilisateur
- Le mot d’ordre : « ne jamais faire confiance, toujours vérifier »
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