Quel accueil doivent réserver les DSI et la DAF aux outils SaaS ?

Quel accueil doivent réserver les DSI et la DAF aux outils SaaS ?

Dernière modification le 28 février, 2024

Avec un marché de 157 milliards de dollars au niveau mondial et plus de 2,2 milliards d’euros pour la seule France (Statista ; ZDNet), les solutions SaaS sont en pleine expansion. Ces « Software-as-a-Service » désignent des logiciels hébergés directement par leur éditeur et accessibles via Internet, en cloud. Ils s’inscrivent dans un contexte intense de digitalisation et de besoin d’agilité des entreprises ; pour 86% d’entre elles, il s’agit même d’un « enjeu de taille » pour la fonction Finance (Oracle, 2018). Dans le même temps, cependant, seuls 10% des directeurs financiers indiquent que leur département est leader de la transformation dans leur entreprise (Baromètre Wavestone, 2019).

Comment expliquer ce paradoxe ? Quels sont les atouts des outils SaaS et en quoi répondent-ils aux attentes des DSI (Direction des Systèmes d’Information) et DAF (Direction Administrative et Financière) face aux enjeux de la transformation numérique ?

Entre outil SaaS et solution intégrée, la direction financière se digitalise

Saisie et nettoyage de données, édition de factures, vérification des coordonnées bancaires : les processus financiers sont historiquement lourds, répétitifs et chronophages. Malgré leur importance, ces opérations sont également faillibles, souffrant d’une exécution manuelle et, parallèlement, du risque d’erreur humaine que cela implique.

Dès lors, les moyens déployés pour la digitalisation de la fonction finance se conçoivent comme un outil de support, assistant les professionnels en automatisant certaines tâches.

Les outils financiers se sont d’abord présentés sous la forme de logiciels « On-Premise » type ERP. L’entreprise achète la licence et s’occupe ensuite de l’hébergement et de l’installation. Bien que cela présente l’intérêt d’un coût unique au demeurant, les outils « On-Premise » demeurent dès lors peu avantageux. Ils nécessitent effectivement une mise à jour régulière de la donnée, et peuvent inclure des frais supplémentaires, comme accéder à de nouvelles versions ou fonctionnalités.

Le Software-as-a-Service se présente donc comme une alternative avantageuse. Ces outils connectés reposent sur les API afin d’accéder en permanence aux données : le logiciel est donc constamment et automatiquement mis à jour par l’éditeur.

? Que sont les API ? Dans le cadre de l’Open Banking, la directive européenne sur les services de paiement (DSP2) exige des établissements bancaires qu’ils partagent leurs données avec des acteurs tiers, ceci afin de proposer de nouveaux services innovants. Le partage et l’accès reposent sur l’utilisation de clés API, garantissant sécurité et protection des données. 

Du fait de sa fonction cruciale de soutien, un outil SaaS impacte tant les DAF que les DSI ; et il est donc de leur ressort de s’en saisir afin d’accompagner l’entreprise dans la transformation numérique.

Gestion de projet digital et déploiement d’outils SaaS

DAF et DSI : chacun un rôle à jouer

Responsable de la santé financière de l’entreprise et des investissements à mener, le DAF est le centre nerveux des processus financiers évoqués précédemment. Afin de mener sa mission à bien, il collabore avec d’autres services, et notamment, le DSI. Missionné pour la mise en place d’un Système d’Information assurant une bonne communication dans l’entreprise, ce directeur joue également un rôle clé dans la définition de la stratégie d’entreprise.

Son rôle étant à la fois opérationnel et stratégique, le DSI est lui aussi au cœur de la transformation numérique de l’entreprise. Pour autant, nombre de directeurs expriment des réticences quant aux solutions SaaS.

Dans le cas d’une volumétrie importante de données, l’adoption d’outils connectés impose effectivement un changement profond dans la manière de fonctionner. Cela nécessite effectivement de reconsidérer les processus en place et de reconsidérer la place du système d’information. Bien que souvent peu ergonomiques et faillibles, les SI ont requis de lourdes ressources afin d’être mis en place.

Les outils SaaS pour les Directions financières : un impératif ?

Ainsi, en 2016, une majorité des DSI n’envisageaient pas « un système d’information majoritairement composé d’applications SaaS à moyen terme », tandis que seuls 8% des directeurs interrogés indiquaient que c’était déjà le cas (JDN, 2016).

Pourtant, dans le contexte du coronavirus, de nombreuses entreprises ont été poussées à adopter le télétravail de manière abrupte et soudaine. Les impératifs de digitalisation et sécurisation des processus deviennent dès lors encore plus pressants, d’autant plus que la confusion et l’incertitude résultant de l’épidémie poussent les cybercriminels à l’action. Bitdefender révèle ainsi un quintuplement des cas de cybermalveillance en mars, avec 8319 cas recensés contre 1148 cas le mois précédent.

Dans ce contexte, les atouts des solutions SaaS pour la finance et la sécurité sont encore plus notables.

Les avantages des outils SaaS pour les Directions financières

Grâce à la standardisation des processus qu’il implique, le SaaS présente une palette d’opportunités pour l’entreprise :

  • Une excellence opérationnelle. L’automatisation des tâches à faible valeur ajoutée permet de rediriger vers les collaborateurs vers des missions où l’expertise humaine est nécessaire. Les processus gagnent en flexibilité, agilité et souplesse, le SaaS en cloud pouvant bien sûr être piloté à distance. La cybersécurité, enfin, demeure le mot d’ordre : l’entreprise gère les accès à la plateforme, tandis que l’éditeur applique de hauts protocoles de sécurité.
  • Une réduction des coûts à l’échelle. Le logiciel n’est pas hébergé sur les serveurs de l’entreprise comme pour les ERP, mais accessible à distance via le cloud. Grâce à ce processus d’externalisation, les besoins en matériel informatique sont moins importants tandis que la gestion de la partie technique est directement dévolue à l’éditeur. Les ressources à consacrer aux SaaS demeurent donc ténues.
  • Un service dynamique, évolutif et permanent. Là où l’ERP impose une mise à jour de la donnée régulièrement, le Software-as-a-Service repose sur l’expertise de son éditeur. Celui-ci mène par exemple une veille réglementaire et procède aux actualisations nécessaires sur le logiciel en cloud. Le tout se fait de manière automatique et ne nécessite donc pas votre intervention.
  • Une augmentation de l’attractivité pour les services finance et comptable. Avec les outils en mode SaaS, des tâches répétitives (comme la vérification de coordonnées bancaires) peuvent être effectuées par un robot logiciel, permettant aux collaborateurs de s’adonner à des missions plus valorisantes.

La solution de lutte contre la fraude au virement Trustpair s’inscrit bien dans cette perspective. Ce logiciel SaaS se met au service des DAF afin d’assurer la sécurité et la continuité de l’activité de l’entreprise. Le robot logiciel détecte automatiquement toute anomalie ou erreur de saisie dans la base de données, puis procède à une vérification systématique à chaque nouvelle donnée. Les services financiers sont alors protégés des risques de fraude en entreprise et autre fraude au RIB.


POINTS À RETENIR

  • Avec un marché de 157 milliards de dollars au niveau mondial et plus de 2,2 milliards d’euros pour la seule France, les solutions Software-as-a-Servicelogiciels hébergés directement par leur éditeur et accessibles via Internet – sont en pleine expansion.
  • Un outil SaaS impacte tant les DAF que les DSI. Il est donc de leur ressort de s’en saisir afin d’accompagner l’entreprise dans la transformation numérique.
  • SI en 2016, une majorité des DSI n’envisageaient pas « un système d’information majoritairement composé d’applications SaaS à moyen terme », le contexte actuel entraîne un changement de paradigme et de considération de ces technologies au coeur des Directions financières.
  • Face aux logiciels « On-Premise » type ERP, où l’entreprise achète la licence et s’occupe ensuite de l’hébergement et de l’installation de la solution, le SaaS se présente donc comme une alternative avantageuse, entraînant une excellence opérationnelle, une réduction des coûts à l’échelle ou encore l’augmentation de l’attractivité pour les services finance et comptable.
  • La solution Trustpair s’inscrit dans cette perspective. Notre logiciel SaaS se met au service des DAF afin de faciliter les processus de contrôler de RIB fournisseurs, de sécuriser les campagnes de paiements et de protéger l’entreprise des fraudes financières.

 

Gérer les risques liés à la Trésorerie d’entreprise.

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