Afin de comprendre le positionnement des entreprises face à la lutte contre la fraude au virement en 2022, Trustpair, Accenture et SAP vous dévoilent l’édition 2022 de leur Étude Fraude, en collaboration avec Option Finance et Spoking Polls.
Les corporates sont vers un passage à l’action pour mener des projets anti-fraude, et maîtriser l’intégrité de leurs données tiers.
Les entreprises s’outillent contre la fraude
En 2021, 67% des entreprises ont entrepris un projet de lutte contre la fraude au virement et parmi ces entreprises, 31% ont déjà lancé et investi dans ce type de projet.
Pour rappel, en 2020, seuls 14% des répondants avaient l’intention d’investir davantage dans un projet de digitalisation. La forte augmentation des menaces de fraude au virement a appuyé la prise de maturité et le passage à l’action des entreprises sur ce sujet.
Pour autant, les grandes entreprises (+500 M de chiffres d’affaires) sont deux fois plus nombreuses à avoir entrepris un projet de lutte contre la fraude en 2021.
“ Un constat clair émerge de l’étude : les entreprises sont de plus en plus sensibilisées et matures sur les sujets de la fraude au virement. Elles veulent se doter d’un équipement pour se prémunir, et lancer des projets.” – Elodie Bananier, Compliance and Operational Risk Managing Director, Accenture France
Grandes entreprises : pionnières dans l’adoption des solutions technologiques anti-fraude?
Les grandes entreprises ne recherchent pas juste une solution de lutte contre la fraude au virement, mais davantage un outil permettant de gérer les risques de tiers de bout en bout de la chaîne de paiements. Avec certaines réglementations comme SAPIN 2, elles ont des projets conséquents sur leurs critères de connaissance du tiers, et elles se lancent dans des transformations assez larges afin de se doter d’une vraie capacité à gérer les risques de tiers.
Quel est le niveau de priorité pour un projet de lutte contre la fraude au virement dans les entreprises en 2022 ?
En 2022, le niveau de priorité pour un projet de lutte contre la fraude est de 7,71/10 pour les répondants de notre étude.
“L’étude montre une chose : une sensibilité toujours plus grande au besoin de s’équiper d’une solution digitale contre la fraude au virement. Ce constat va de pair avec l’évolution des tentatives de fraude, puisqu’il y a quelques années, les corporates avaient essentiellement pour réponses de continuer à mettre en place des processus manuels pour se protéger de ces risques-là.” – Baptiste Collot, Président et co-fondateur, Trustpair
L’intégralité des données : un enjeu en 2022
La sensibilité au risque général de fraude l’emporte sur les processus traditionnels de gestion d’un projet de lutte contre la fraude au virement. Pour 91% des répondants, l’augmentation générale des fraudes place ce sujet comme prioritaire. La tendance se confirme par le fait que 85% des répondants estiment que leur entreprise est vulnérable aux menaces de fraudes suite à l’augmentation des cyberattaques.
“La mise en place de solutions dédiées à la lutte contre la fraude au virement est en phase de maturité au sein des entreprises. La recrudescence des cyberattaques dans un contexte d’essor du télétravail a accéléré l’intérêt des groupes à s’équiper.” – François Bourgeois, Head of Finance & Risk Business Advisors, SAP France
L’étude révèle un fort niveau de confiance dans les données mises à disposition dans les ERP, atteignant la note moyenne de 8,6 sur 10. Pour autant, 95% des répondants expliquent avoir subi au moins une fraude en 2021, ce qui témoigne d’une certaine faillibilité au niveau de l’intégrité et de la gestion des données tiers présentes en base. Cette observation nous amène à nous demander si la donnée bancaire au sein des ERP et des systèmes de gestion générale est réellement fiable.
Pour adopter une telle solution de contrôle de RIB, les corporates préfèrent qu’elle soit intégrée dans l’ensemble de leur outils métiers à 68%.
Déjouer la fraude au virement passe par une fiabilisation des données, et une sécurisation de la chaîne de paiement de A à Z. La fraude ne se gère pas qu’à un seul point de la chaîne de paiements, elle se gère tout au long du processus procure-to-pay. A partir du moment où cette donnée est saisie dans un système informatique, elle résulte de l’action des équipes Achat, Comptable, ou même Master Data. Cette donnée est ensuite manipulée par plusieurs équipes : il est donc important de la contrôler régulièrement pour s’assurer qu’elle ne soit pas erronée, et qu’elle soit bien fiable au moment de procéder au paiement. La volonté des corporates de mener des projets plus globaux témoigne de l’importance de traiter ce risque, sans qu’un individu isolé doive gérer ce risque à son niveau.
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