Face aux risques, les entreprises déploient des dispositifs anti-fraude. Encore très manuels, leur efficacité reste largement insuffisante face à des hackers de plus en plus spécialisés. Pour beaucoup d’entreprises, en particulier les ETI, le chemin de la lutte contre la fraude ne fait que commencer.
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Le risque de fraude ne s’est pas atténué depuis un an, loin de là. Par contre, la sensibilité des entreprises à ce risque a évolué. La digitalisation de la fraude, le lien entre cyber-risque et fraude est bien mieux identifié qu'il ne l'était il y a quelques années.
Penser que l’on peut manuellement détecter et déjouer les fraudes est déjà en soi une façon d'avouer que l’on sous-estime très clairement la nature du risque. Les gens sont plus matures sur le sujet de la fraude mais ils n’ont pas conscience de la bonne façon d’appréhender ce risque.
Il y a une professionnalisation du métier de hacker, une spécialisation même. Les hackers ne sont plus des acteurs isolés. Il y a un écosystème de hackers professionnels qui travaillent entre eux, se spécialisent et revendent leurs services. Dans ce cadre, le contrôle manuel ne suffit pas.
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