Fraude interne : une menace impossible à contrer ?

fraude interne

Dernière modification le 4 octobre, 2023

Véritable fléau pour les entreprises, la fraude interne génère chaque année une perte d’au moins 5% du chiffre d’affaires des entreprises , tous secteurs confondus. Mais en quoi consiste t-elle exactement, et comment les dirigeants peuvent-ils s’en prémunir ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article.

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Qu’est-ce que la fraude interne en entreprise ?

La fraude interne se définit comme une tromperie ou une dissimulation intentionnelle commise par un ou plusieurs collaborateurs, en vue d’obtenir un gain financier pour son propre compte. La définition englobe :

  • les actes de corruption,
  • la communication d’informations erronées dans le but de tromper son interlocuteur,
  • la divulgation d’informations confidentielles à des tiers,
  • les détournements d’actifs, les fraudes aux notes de frais,
  • la production d’irrégularités dans la documentation,
  • le vol et l’extorsion…

Si tous les cas de fraudes internes diffèrent par leur nature, ils n’en représentent pas moins, pour l’entreprise qui en est victime, un coût à supporter. Et même si ce sont les PME qui en souffrent le plus (en cas de fraude interne, on estime que leurs pertes sont deux fois supérieures à celles des autres entreprises), les grandes entreprises sont tout aussi menacées par la fraude interne.

L’Association of Certified Fraud Examiners (ACFE) estime ainsi que le montant de la perte médiane en Europe suite à une fraude interne est de 178 000 euros.

Prenons quelques exemples

L’un des exemples les plus caractéristiques (et médiatisés) de fraude interne est celui de Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault-Nissan, récemment accusé d’abus de biens sociaux et de fraude fiscale. Il aurait notamment acquis, via l’entreprise, pour 17,8 millions de biens immobiliers pour son usage personnel. Mais la fraude interne ne se déploie pas nécessairement sur une échelle aussi vaste. La plupart du temps, les montants en cause sont loin d’être aussi élevés.

Par exemple, dans un cas de fraude interne “classique”, un collaborateur va usurper l’identité d’un fournisseur et demander au service comptabilité de modifier les coordonnées bancaires de celui-ci pour rediriger les règlements vers un compte frauduleux (détournement d’actifs). Ce peut être aussi un collaborateur qui va réaliser des achats (téléphone, ordinateur…) sans autorisation de l’entreprise. Ou encore un collaborateur qui décide de frauder en produisant des notes de frais erronées, dans l’objectif d’obtenir un gain financier.

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Fraude interne : une prise de conscience de la part des entreprises

Selon une étude DFCG/Euler Hermès de 2016, les fraudes internes représentent 18% des fraudes dont sont victimes les entreprises françaises. Touchées par ce fléau, les entreprises prennent de plus en plus conscience de la nécessité de prendre des mesures contre la fraude interne.

Les directions administratives et financières, concernées au premier chef, sont ainsi en première ligne dans la mise en place de mesures anti-fraude interne. Elles ont un rôle capital à jouer dans cette lutte, en instaurant des mesures de prévention et de contrôle, et en mettant en place des actions de formation et de sensibilisation auprès des collaborateurs. Le DAF doit également, dans sa stratégie de lutte contre la fraude interne, mobiliser les différentes directions (direction générale, direction juridique, direction des ressources humaines, DSI…) et définir précisément le rôle que chacune doit tenir, en évitant les actions isolées qui manquent d’efficacité.

Les enjeux sont importants. En effet, la fraude interne n’entraîne pas seulement une perte financière pour l’entreprise : elle porte également atteinte à sa réputation et a un impact direct sur les équipes et les relations de travail : perte de confiance, désorganisation, baisse de motivation… Une sorte de “double peine” que les directions financières, de plus en plus conscientes des conséquences délétères de la fraude interne, sont plus que jamais décidées à éviter.

Mesures de protection contre la fraude interne : par où commencer ?

Avant de mettre en place des mesures concrètes de lutte contre la fraude interne, il est important de sensibiliser les collaborateurs à ce sujet. Les directions ne doivent pas être les seules à s’impliquer : chacun a un rôle à jouer, et doit pouvoir être en mesure d’intervenir lorsqu’il constate une anomalie.

Les actions de formation et de sensibilisation des collaborateurs doivent donc être intégrées dans la culture de l’entreprise, afin que chacun prenne conscience des risques et sache repérer les différents types de fraude.

D’autres mesures de protections concernent la mise en place d’outils et de processus plus sûrs et complexes. En matière de sécurisation des paiements, il est important de mettre en place, au niveau des directions financières, un double processus de contrôle des opérations bancaires – on parle aussi de principe des 4 yeux. Ce double contrôle diminue grandement le risque de fraude, puisqu’il permet de repérer plus rapidement et plus facilement d’éventuelles anomalies ou incohérences. Assorti d’un reporting régulier, il déploie toute son efficacité.

Comme évoqué plus haut, une attribution claire des rôles de chacun et une communication régulière entre chaque entité de l’entreprise concourent également à diminuer les risques de fraude interne.

Enfin, en fonction de l’activité de l’entreprise, il peut être pertinent d’instaurer des mesures de restriction à certains outils et logiciels.

A cet égard, la solution Trustpair vous permet de vérifier et de sécuriser l’ensemble des paiements tiers, et d’ainsi mettre un terme aux risques de fraude en entreprise. Grâce à sa technologie de contrôle automatique du couple coordonnées bancaire / identité de l’entreprise, vous êtes assurés que l’ensemble de votre chaîne de paiement est sécurisé. Avec Trustpair, vous êtes en mesure de sécuriser l’ensemble de votre chaîne de paiement, et ainsi de vous prémunir des risques de fraude tel que la fraude interne.

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Pour conclure…

  • La fraude interne peut se définir comme une tromperie ou une dissimulation intentionnelle commise par un ou plusieurs collaborateurs, dans le but de soutirer des fonds à l’entreprise. Elles peuvent être dues à divers méthodes frauduleuses, et coûtent en moyenne 178 000 euros aux entreprises Européennes.
  • Si les entreprises de toutes tailles sont touchés par cette menace, ce sont aux directions administratives et financières de définir des mesures afin de lutter contre la fraude interne.
  • Les actions de formation et de sensibilisation des collaborateurs font parties des premières actions à mettre en place. Mais pour aller plus loin et assurer la protection de l’entreprise contre la fraude interne, le déploiement d’outils permettant de sécuriser les transactions financières et de contrôler les l’identité des bénéficiaires du paiement reste essentiel.
  • C’est dans ce sens que Trustpair, solution pour déjouer les fraudes en entreprise, met à disposition des Directions financières une plateforme permettant de vérifier automatiquement les coordonnées bancaires de vos tiers. Vous êtes ainsi assurez de toujours payer le bon fournisseur sur le bon compte bancaire.

Gérer les risques liés à la Trésorerie d’entreprise.

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